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Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent (les chiffres du soleil), la première cause de l’inégalité de la répartition du flux solaire provient de la rotondité de la surface terrestre et de la position de la région qui reçoit cette énergie solaire (par rapport au mouvement journalier de la terre).
La France métropolitaine se situe en zone tempérée.
Théoriquement chaque mètre carré du territoire reçoit suffisamment d’énergie pour faire fonctionner entre 5 et 10 ampoules.
N’importe quelle toiture de maison française reçoit donc plus d’énergie de la part du soleil que n’en consommeront ses habitants.
Les écarts d’ensoleillement qu’on relève sur le territoire français ne sont pas tant dus aux variations de latitudes qu’aux conditions climatiques.
Du nord au sud de la France, la latitude qui détermine l’angle sous lequel le soleil va éclairer le sol, varie entre 50° à Lille et 42° à Perpignan, ce qui à l’échelle de la terre est peu (8° de latitude de variation).
En revanche, le nombre d’heures d’ensoleillement est très inégalement réparti : les régions du sud sont les plus favorisées, avec un maximum d’ensoleillement sur la Côte d’Azur.
L’ensoleillement diminue ensuite graduellement vers le nord, avec quelques régions privilégiées, comme la Vallée du Rhône et le Sud-Ouest.
L’ensoleillement de chaque localité étant un cas particulier, la Commission Européenne a édité un atlas interactif de l’énergie solaire sur le site internet http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis
Les jours d’ensoleillement en France
Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la constante solaire qui définit l’intensité du rayonnement radiant atteignant les couches supérieures de l’atmosphère est de 1353 Watts par mètre carré.
Compte tenu des réflexions et des déperditions en traversant la couche de l’atmosphère, on considère qu’un mètre carré de panneau solaire bien orienté, à plat et éclairé en plein soleil, reçoit en France une puissance maximale de 1 000 Watts.
En une heure, ce mètre carré va pouvoir accumuler 1 kilowattheure (kWh) d’énergie.
On a donc adopté l’unité de mesure suivante pour quantifier la ressource solaire journalière : kWh/m2/j (kilowattheure/mètre carré/jour).
Mais l’éclairement optimal ne dure pas toute la journée : il peut être occulté par des nuages, il est mal orienté le matin ou le soir.
Il faut donc bien distinguer la puissance maximale de l’énergie disponible (à midi en plein été) et l’énergie moyenne obtenue en une journée.
Par exemple, l’Alsace reçoit une puissance maximale d’environ 850 kWh alors que la Provence en reçoit 1 300 kWh.
Mais sur une journée, on disposera de quelque 5 kWh/m2/jour en Provence en plein été, pour à peine 700 Wh/m2/jour en décembre en Alsace.
Chaque mètre carré du territoire ne recevant pas le même ensoleillement au cours de l’année, on peut établir deux cartes, une pour l’ensoleillement en été, l’autre pour l’ensoleillement en hiver.
L’ensoleillement en France Métropolitaine en été :
L’ensoleillement en France métropolitaine en hiver :
Le gisement solaire est variable en France à cause des conditions climatiques de l’ensoleillement, mais il reste une source exploitable partout sur le territoire.
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