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Il est très rare que l’on installe des refroidissements de bâtiments, exclusivement solaires.
Dans nos régions tempérées, les procédés solaires de climatisation peuvent être économiquement rentables si l’on utilise en complément des sources de chaleur bon marché, comme la chaleur perdue des appareils informatiques dans les administrations, ou le chauffage géothermique urbain en été.
Comme les coûts de la chaleur solaire sont plus élevés que ceux de la chaleur perdue, une certaine rentabilité est assez difficile à atteindre.
Mais ces technologies sont nouvelles, elles ont besoin d’être développées… et peut être....
Parmi les systèmes que nous vous avons présentés dans ce dossier, la climatisation solaire DEC (Dessicant Evaporating Cooling) est la plus proche de cet objectif de rentabilité.
Mais comme nous l’avons dit, ce procédé est efficace dans les régions au climat assez sec.
On peut donc entrevoir de bonnes opportunités dans le sud de la France, la région Rhône-Alpes, voire même dans l’est, où certes, l’ensoleillement est plus faible, mais le climat continental, plus sec.
On évitera ce système sur les côtes, l’ouest de la France particulièrement, où l’air est trop humide.
La rentabilité économique sera plus difficile à atteindre avec un système à « adsorption », car les coûts d’investissement, y compris les périphériques nécessaires, sont environ deux fois supérieurs à ceux des installations de refroidissement classiques à compression.
Le champ des capteurs cylindro-paraboliques qui concentrent bien l’énergie solaire, représente une installation volumineuse et un coût élevé à l’installation.
Mais la fiabilité de l’ensemble (faible taux de pannes), l’absence de réfrigérants polluants (seulement de l’eau), font de cette technique un système écologiquement rentable.
Reste, les systèmes à « absorption » qui sont plus proches de notre classique réfrigérateur à compression et qui permettent de développer des installations jusqu’à 5 MW de puissance de froid (5 000 kW).
Ils consomment très peu d’électricité, durent assez longtemps pour être rentable et demandent très peu d’entretien.
De plus, la possibilité de créer des installations à plusieurs niveaux, permet d’atteindre des COP (Coefficient de Performance) supérieurs à 1.
Le COP d’une installation à deux étages s’élève en moyenne à 1,4. Ainsi pour une puissance de froid de 100 kW, on n’a besoin que d’une puissance de chauffage de 71, 4 kW.
On diminue ainsi la surface de panneaux solaires nécessaires.
La grosse production de vapeur saturée à haute pression qui en résulte peut, en plus, d’alimenter le système de réfrigération, être utilisée à d’autres usages (approvisionnement en chaleur industrielle d’une blanchisserie par exemple).
La rentabilité climatique solaire
La domination de consommation d’énergie par les systèmes d’air conditionné (climatisations) est aujourd’hui la source première du gaspillage mondial d’énergie.
Dans beaucoup de régions du monde, le développement du sentiment de confort procuré par le refroidissement des bâtiments, explose au même rythme que la démographie et l’enrichissement des populations des pays en voie de développement (Chine, Asie du sud-est, Inde).
L’accroissement des demandes conventionnelles en refroidissement accroît :
Un développement durable de la climatisation solaire ne pourra se faire qu’avec la volonté politique des pays.
Certes, les technologies solaires de climatisation sont encore chères à mettre en œuvre, mais leurs coûts diminueront, si la volonté politique des pays apporte une aide conséquente à ces technologies, comme les aides au solaire ont permis de diminuer les coûts du chauffe-eau solaire et du photovoltaïque.
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