Le meilleur prix pour votre projet en demandant gratuitement 3 devis
Choisir le lieu de son installation, le type de fixation, les matériaux utilisés, ne sont pas des opérations si anodines qu’elles le paraissent.
Une installation pensée et réfléchie donnera toujours de meilleurs résultats qu’une installation bâclée.
Lorsque les capteurs sont implantés sur une toiture (le plus couramment pratiqué), leur orientation est naturellement liée à la pente du toit.
Les pentes d’environ 45° correspondent assez bien à l’inclinaison souhaitée des capteurs pour les pays tempérés.
Le montage d’un chauffe-eau solaire en sur-toiture n’a de sens que si la durée de vie restante de la toiture excède la durée de fonctionnement des capteurs.
Sur un toit en pente, les supports des capteurs sont fixés au-dessus de la couverture par des glissières et des pattes de scellement ancrées sur les chevrons de la charpente.
Le système est conçu de manière à empêcher l’infiltration des pluies.
Comparé aux autres méthodes, c’est le type de montage qui entraîne le moins de travaux et qui est donc réalisable pour un prix modeste.
Le poids des capteurs ajoute une charge supplémentaire à la structure du toit.
On l’estime à 25 kg/m2 pour des capteurs plans en fonctionnement (avec le fluide), un peu moins pour des capteurs à tubes sous vide.
Dans une installation intégrée, le panneau solaire est directement posé sur les liteaux de la charpente, à la place de la couverture de toit conventionnelle.
Visuellement, le capteur apparaît comme une partie intégrante du toit.
Il est enchâssé et entouré d’un cadre de raccordement comme pour une lucarne.
Comme les capteurs sont moins lourds que la toiture habituelle, on n’a pas dans ce cas de problème de charges statiques.
Par contre, les coûts de main d’œuvre sont considérablement plus élevés que pour une installation en sur-toiture.
Ce genre d’installation demande une pente minimale de 20° pour pouvoir la garantir contre les infiltrations d’eau.
Pour ce genre d’installation, on obtient l’inclinaison optimale des capteurs en utilisant des châssis appropriés avec un espace minimal entre les rangées de capteurs, pour éviter la projection des ombres.
Cet espace est calculé en fonction de l’inclinaison des capteurs et des conditions locales des angles d’élévation du soleil en hiver et en été.
La fixation des châssis ne doit en aucun cas perforer la surface pour garder l’étanchéité.
Pour des petites installations on peut simplement lester de blocs de béton les châssis.
Pour des surfaces un peu plus grandes, la fixation pourra être un peu plus coûteuse avec des points d’ancrage.
Dans tous les cas, la charge a peu d’influence, car elle est répartie sur toute la surface.
L’installation en toit terrasse se fait sur châssis
Un châssis libre, posé directement sur le sol, sur un abri de voiture, ou sur une véranda, offre une solution peu coûteuse.
Les seuls inconvénients proviennent des dégradations potentielles qui peuvent arriver (enfants, projections d’objets malencontreuses) et de la distance avec le ballon de stockage qui peut se trouver un peu éloigné.
C’est une solution envisageable mais qui entraîne invariablement une perte importante du rayonnement solaire (35 à 40 %).
Comme ils sont souvent montés en alternance avec des fenêtres ou des balcons, les dépenses de tuyauterie sont relativement élevées.
Une solution consiste à installer des capteurs à tubes sous vide en façade.
Outre le fait d’être plus légers, certains permettent d’incliner leurs absorbeurs intégrés dans les tubes, vers le soleil, ce qui accroît considérablement leur production.
Vous avez le choix pour le type d’implantation d’un chauffe-eau solaire.
Elles apportent toutes un résultat assez satisfaisant à très satisfaisant.
Mais gardez à l’esprit que l’installation est faite pour une durée de 20 ans au minimum.
D'autres articles à consulter :